Plan Communal de Mobilité d’Arlon
Contexte
Situé au sud de la Province de Luxembourg, la Ville d’Arlon est marquée par une importante concentration de la population (50%) dans les limites de l’ancienne commune d’Arlon. Outre la fonction résidentielle, Arlon concentre également de multiples fonctions : près de 250 commerces, environ 9.000 élèves, pus de 2.000 emplois (hors hypercentre)… Ces pôles ont un impact important en matière de mobilité car ils génèrent de nombreux déplacements motorisés. Outre les flux de circulation (dont une grande partie est en lien avec le Grand-Duché du Luxembourg) qui génèrent des saturations sur les axes de pénétration du centre, la structure du réseau routier et ses caractéristiques propres constituent un frein au développement des modes doux.
Source : Infrabel
Objectifs
Le diagnostic du PCM a fait émerger une série de mesures prioritaires parmi lesquelles l’amélioration multimodale des 3 principaux bassins versants d’accès au centre-ville, l’optimisation du petit ring pour tous les modes de déplacement, l’optimisation du secteur de la gare ou encore l’optimisation des déplacements scolaires.
Réalisation
Dans l’élaboration du PCM d’Arlon, l’ICEDD avait pour missions de définir les itinéraires piétons et vélos structurants ainsi que les actions à mener pour rendre ces itinéraires confortables et sécurisés.
- L’analyse du réseau cyclable portait sur l’ensemble du territoire avec pour objectif de créer des liaisons entre les villages périphériques et le centre d’Arlon d’une part et entre les différents pôles du centre d’autre part. Les difficultés résidaient dans les barrières physiques liés aux réseaux routiers structurants et au chemin de fer, dans les flux de circulation particulièrement denses durant les heures de pointe et dans le profil des voiries parfois étroits.
- Concernant les piétons, il était indispensable, en raison de la concentration des pôles et du potentiel piétons qui en découle, de proposer des aménagements qui inciteront les arlonais à la pratique plus fréquente de la marche à pied. En raison de l’étroitesse de nombreuses voiries, les propositions en faveur des piétons allaient parfois à l’encontre de la fonction de stationnement. L’intégration des différentes thématiques a nécessité une approche globale du centre.